L'opposition syrienne a accusé mardi le gouvernement de Bachar el-Assad d'avoir mené à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, une attaque « chimique » qui a fait au moins 80 morts et près de 200 blessés. Damas a pour sa part démenti toutes les accusations en raison de leur caractère non fondé.
« L'armée syrienne ne détient pas d'armes chimiques, et elle n'a pas porté de frappes contre la ville de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib. Toutes les déclarations faites par des groupes terroristes ne correspondent pas à la réalité. C'est la justification de lourdes pertes au cours de la récente offensive de l'armée syrienne dans le quartier nord de Hama », a déclaré à Sputnik une source au sein des forces armées syriennes.
« Il n'est pas exclu qu'ils aient eux-mêmes procédé à l'attaque, dans le but de lancer une campagne de propagande contre l'armée syrienne », a ajouté la source.
L'ONG Human Rights Watch a publié en février dernier un rapport dans lequel elle avait aussi accusé les troupes syriennes d'avoir utilisé à au moins huit reprises en 2016 des armes chimiques en Syrie, notamment dans les zones d'Alep contrôlées par l'opposition. De son côté, le ministère russe de la Défense juge dénuées de tout professionnalisme ces tentatives visant à rejeter la responsabilité sur le gouvernement d'Assad.
La Russie a plusieurs fois appelé la communauté internationale à coordonner ses efforts en vue de mettre fin au terrorisme chimique. Moscou a proposé d'adopter une résolution spéciale du Conseil de sécurité de l'Onu. Malheureusement, les partis pris politiques et la position anti-Assad ont empêché d'adopter cette résolution et d'écarter cette menace.
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