Des biologistes et généticiens de l'Université de Californie à San Francisco ont mis au jour dans le cerveau des souris un nouveau type de cellules qui lient la fréquence respiratoire à la vigilance et au stress, ce qui pourrait amener à la création d'un médicament contre le stress chez les humains, annonce le magazine The New Scientist.
Le chercheur de l'Université Kevin Yakl et ses collègues ont appelé ces cellules « pranayama-neurones », comparant l'effet calmant causé par leur destruction à celui des pratiques respiratoires du yoga.
Il s'est avéré que ces pranayama-neurones « s'embranchent » à certaines zones du cerveau contrôlant la vigilance.
Dès que des chercheurs ont privé les souris de ces cellules, ces dernières ont commencé à respirer plus lentement et à exercer diverses activités avec plus de lenteur, devenant ainsi « super » calmes.
Si ce mécanisme fonctionne aussi chez les humains, on pourra trouver un moyen de combattre le stress et de soigner les crises de panique. Respirant plus profondément, les patients seront moins stressés.
Il y a peu de chance que les chercheurs se décident à priver les humains des pranayama-neurones, mais on peut toujours espérer créer un médicament coupant l'activités de neurones spécifiques, conclut Kevin Yakl.
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