D'après les autorités, Candace Claiborne recevait de l'argent en provenance d'agents chinois en échange d'informations confidentielles, ainsi que des cadeaux et des services pour des dizaines de milliers de dollars. Si sa culpabilité est avérée, elle risque 25 ans de prison.
Elle travaillait au département d'État depuis 1999 et a effectué plusieurs missions à l'étranger, y compris en Irak, au Soudan et en Chine. Elle parle plusieurs langues, dont le chinois. Ayant accès aux informations confidentielles, Candace Claiborne devait rendre compte de tout contact avec des individus liés à des services de renseignement étrangers. Cependant, elle n'a pas rapporté avoir été contactée par deux agents chinois il y a dix ans. Un jeune homme vivant avec elle était également impliqué. L'enquête se penche sur les 2 500 dollars versés sur son compte pour avoir présenté les conclusions confidentielles de la partie américaine à l'issue d'une conférence économique avec la participation de fonctionnaires chinois. Candace Claiborne a envoyé à ses contacts chinois des données ouvertement, après quoi ils l'ont contactée à nouveau pour demander de ne pas leur répondre par e-mail car de tels messages « pouvaient être interceptés ».
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