Le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants des États-Unis Devin Nunes a affirmé que les agences de renseignement américaines avaient intercepté des communications de Donald Trump et de membres de son équipe avant son investiture entre novembre 2016 au janvier 2017 « par hasard ».
« J'ai vu des rapports des services des renseignements qui démontrent bien que le Président élu et son équipe avaient été surveillés mais ce fait n'a rien à voir avec une quelconque investigation », a déclaré M. Nunes.
D'après lui, les informations collectées ne comportent pas de preuves selon lesquelles M. Trump ou ses employés auraient eu des liens avec la Russie.
« Ce que j'ai lu m'a inquiété et je pense que cela doit inquiéter aussi le Président et son administration car je pense que la surveillance n'a pas été menée correctement », a rajouté M. Nunes.
De même, le président de la commission du renseignement a annoncé qu'une enquête serait ouverte pour élucider cette affaire et déterminer si des personnes étaient au courant de cette surveillance casuelle du nouveau Président et si elles avaient, le cas échéant, ordonné de garder cette information secrète.
De son côté, le chef d'État américain a commenté les déclarations de M. Nunes, estimant qu'il cette enquête permettrait de rassembler des preuves contre l'ex-Président Barack Obama, qu'il soupçonne depuis longtemps.
« Je suis très reconnaissant pour ce qu'ils [les services secrets, ndlr] ont trouvé », a affirmé M. Trump aux journalistes.
Le nouveau locataire de la Maison-Blanche a également affirmé qu'il était persuadé du fait qu'il avait raison lorsqu'il affirmait avoir été mis sur écoute bien avant son investiture officielle.
Auparavant, sur fond de scandale concernant la mise sur écoute de M. Trump et de son administration, M. Nunes avait déjà déclaré que les écoutes en question avaient eu lieu entre le 8 novembre et le 20 janvier, soit avant l'investiture du Président, et qu'elles étaient absolument légales.
Plus tôt, M. Trump avait accusé son prédécesseur, Barack Obama, d'avoir placé sur écoute son QG à la Trump Tower, à New York, où il travaillait et habitait avant son investiture. L'ex-hôte de la Maison-Blanche a rejeté ces accusations.
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