« Nous devons défendre ce que les peuples européens ont conquis. Il ne fait aucun doute que l'Europe d'aujourd'hui, ce n'est pas l'Europe dont nous rêvons, ce n'est pas l'Europe que nous voulons. Mais il certain que pour la changer nous n'avons pas d'autre choix que de lutter de l'intérieur », a indiqué M. Tsipras à la chaîne de télévision ERT.
Selon lui, la question du renforcement du modèle social européen a été également discutée lors du sommet.
« J'ai demandé si les conquêtes sociales étaient valables et si elles l'étaient pour tous les pays européens. J'ai reçu une réponse affirmative, mais il faut le prouver dans la pratique », a souligné le Premier ministre.
En outre, il a appelé à renoncer à la politique néo-libérale de ces dernières années et à revenir aux principes fondamentaux de l'Union.
« Nous ne pouvons penser à l'avenir de l'Union qu'à la condition que les droits sociaux et la dignité humaine soient respectés. Il faut faire revenir ces principes et ce modèle social », a-t-il conclu.
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker avait antérieurement déclaré que les modalités des mémorandums signés par la Grèce et ses créanciers internationaux ne devaient pas forcément être compatibles avec les progrès sociaux et que « par conséquent, la Charte des droits fondamentaux ne s'applique pas en tant que telle aux mesures grecques ».
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