Le travail sur le projet a commencé en 2013 après que les scientifiques russes et américains ont pris l'initiative de travailler ensemble. Cette collaboration a cessé après le décret des sanctions antirusses par Washington mais la pause fut de courte durée: le projet a été relancé en 2015 et son travail n'a plus été interrompu par la suite. D'après sa responsable Lioudmila Zassova, l'étude de Vénus a une importance majeure et les deux pays ont développé des connaissances et des savoir-faire comparables à son sujet — même si elle rappelle que c'est l'URSS qui a été pionnière sur Vénus.
Vénus est enveloppée par 20 km de nuages de soufre et la température y atteint presque 500°C à cause de l'effet de serre. Les chercheurs soulignent la composition similaire de l'atmosphère de la Terre et de Vénus, qui affichent une quantité similaire d'azote et de CO2. Or, sur Terre, ce dernier est enfermé dans les carbonates au fond de l'océan. S'il était libéré, notre planète se transformerait rapidement en Vénus.
En répondant à la question de savoir si un océan a pu être présent un jour sur cette planète, les chercheurs pourraient également découvrir si la vie y existait autrefois: selon certaines suppositions, Vénus pouvait être la première planète habitable du système solaire. Les experts essaieront de comprendre la raison qui a conduit aux changements de conditions sur la planète, ce qui pourrait Spermettre de protéger la Terre contre les conséquences de l'effet de serre qui se renforce à cause de la révolution industrielle.
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