L'objectif final du projet consiste à construire un appareil de descente qui pourrait "survivre" jusqu'à 24 heures dans les conditions extrêmes à la surface de Vénus.
« Vénus D a toutes les raisons de faire parler de lui comme d'un nouveau grand projet international. L'Europe, les États-Unis et la Chine ont déjà fait savoir qu'ils voulaient coopérer à ce nouveau programme d'étude de Vénus qui devrait impliquer un vaisseau orbital, des sous-satellites et des sondes atmosphériques. La répartition des efforts et des responsabilités des participants pour les différents éléments de la mission permettra d'accroître le niveau des élaborations techniques et le rendement scientifique des expériences », a souligné le service de presse de Roscosmos.
La mission Vénus D pourrait démarrer fin 2026 — date calculée par les chercheurs d'après les trajectoires des planètes. Roscosmos n'est pas encore prêt à s'engager pour cette date car le financement de plusieurs programmes pour l'étude de l'espace a été réduit ces derniers temps dans le cadre du séquestre général du Programme fédéral spatial. L'intérêt témoigné par d'autres États augmente les chances de survie d'un projet concret en cas de réduction budgétaire, c'est pourquoi l'intérêt de la NASA pour Vénus D est important pour Roscosmos.
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