Ces zones sont revendiquées par le Liban voisin, qui estime qu'il a également le droit d'exploiter les gisements qui s'y trouvent. Conformément à la législation internationale, leur appartenance à Tel-Aviv ou à Beyrouth n'est toujours pas déterminée mais Israël a déjà commencé à toucher les premières recettes de leur exploitation, alors que le Liban reste à l'écart.
Les autorités israéliennes ont pris cette décision après l'échec des négociations avec les représentants libanais sous la médiation des USA, rapportent les médias arabes.
De telles richesses naturelles promettent des revenus très importants à celui qui les exploitera. Or il s'est avéré impossible d'en déterminer le propriétaire à cause du litige entre Israël et le Liban sur la démarcation des frontières maritimes.
Et d'ajouter: « Israël n'aurait jamais osé agir ainsi s'il n'avait senti derrière lui le plein soutien des USA, y compris dans le cadre du Conseil de sécurité des Nations unies. »
Pendant ce temps Tel-Aviv a déjà commencé à tirer des bénéfices de l'exploitation des gisements. Comme l'a annoncé début mars la compagnie Delek Drilling, membre du consortium chargé de l'exploitation des gisements gaziers à proximité du littoral israélien, les exportations de gaz ont déjà commencé en janvier vers les compagnies jordaniennes Arab Potash et Jordan Bromine, qui ont signé en 2014 un accord de 15 ans sur l'importation de 2 milliards de mètres cubes de gaz. Pendant ce temps, Beyrouth reste sur la touche.
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