Raoul Schwing, de l'Université de Médecine vétérinaire de Vienne, et son équipe ont découvert ce phénomène au parc national d'Arthur's Pass en Nouvelle-Zélande. Initialement, ils avaient étudié des sons qui pourraient servir d'appel aux jeux, émis par les kéas vivant en captivité. Plus tard, les scientifiques ont décidé d'essayer de comprendre si ce comportement était aussi typique des perroquets sauvages.
Pour ce faire, ils ont enregistré « les chansons joyeuses » des kéas et les ont faites écouter aux perroquets dans le parc. Les scientifiques ont observé le comportement des oiseaux, en premier lieu leur première réaction à « l'appel émotionnel ».
Raoul Schwing en a tiré la conclusion que « le rire contagieux » était une sorte d'instrument de communication et de renforcement des liens sociaux.
En ce qui concerne les perroquets nestor kéa, ils sont considérés comme une espèce « vulnérable », non pas à cause des prédateurs, mais à cause de la diminution de leurs habitats et de l'activité humaine. Cela peut être l'explication du fait que les perroquets de cette espèce ont leur propre forme de « rire contagieux ».
Un article scientifique consacré à cette étude a été publié dans la revue Current Biology.
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