Le président du parlement slovaque Andrej Danko craint les conséquences de la conception d'une Europe « à plusieurs vitesses », idée exprimée dans l'un des scénarios présentés par la Commission européenne début mars concernant l'avenir de l'Union européenne.
« Déjà les propositions sur une Europe à plusieurs vitesses provoquent des craintes dans les États qui savent d'avance qu'ils ne seront pas en mesure de maintenir un grand train », a déclaré l'homme politique aux journalistes lors de la Conférence des chefs des parlements des pays de l'Union européenne à Rome.
Le parlementaire slovaque estime que son pays a beaucoup œuvré pour faire partie de l'espace Schengen et a été capable de réagir énergiquement au développement de l'UE. Dans le même temps, il est persuadé qu'une Union à plusieurs vitesses ne sera pas en mesure de contribuer de façon suffisante à la réforme européenne. L'homme politique craint qu'une telle conception ne brise l'UE.
« Dès que les différences entre les pays de l'UE seront mis au jour, la Slovaquie sera, elle aussi, confrontée à des problèmes, par exemple, dans le domaine social. Parce qu'il existe des soupçons que la sphère sociale pourrait être saisie par l'Union européenne », a signalé l'homme politique.
La Conférence des présidents des parlements des pays de l'Union européenne qui se tient Rome est consacrée à l'avenir de l'Union, aux bilans du 60e anniversaire de l'organisation ainsi qu'aux préparations du sommet européen qui se tiendra quelques semaines plus tard.
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