« Nous demandons aux organisations humanitaires de nous envoyer de l'aide, surtout du pain et de l'eau, et des biens comme du gaz, du fioul, des générateurs électriques », a-t-elle indiqué.
Elle a aussi ajouté que leur camp manquait de tentes, de produits de première nécessité et d'argent, se plaignant du fait que les colis envoyés étaient interceptés avant d'arriver à destination.
« L'aide humanitaire n'arrive pas jusqu'à nous. Les colis sont ouverts, pillés, puis refermés », a souligné la réfugiée.
Les gens, ajoute-t-elle, ne disposent d'aucun réservoir pour stocker l'eau. En outre, les conditions sanitaires dans le centre d'Hammam al-Alil laissent à désirer.
Le 19 février, le premier ministre irakien Haider al-Abadi a annoncé le lancement d'une nouvelle phase de l'opération destinée à reprendre à Daech la partie ouest de Mossoul. À cette époque, près de 750 000 personnes vivaient dans cette partie de la ville.
Plus de 45 000 personnes ont fui leur foyer depuis le début de l'offensive irakienne à Mossoul-ouest, a indiqué dimanche 5 mars l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Un grand nombre de ces déplacés ont rejoint les camps d'accueil installés dans les environs de la deuxième ville d'Irak.
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