Le parti italien Ligue du Nord a reconnu le rattachement de la Crimée à la Russie, a appris à Sputnik le secrétaire aux relations internationales du parti Claudio d'Amico, qui avait été observateur au référendum de mars 2014 en Crimée.
« Il (le référendum, ndlr) a été organisé au plus haut niveau. […] De retour en Italie, nous avons témoigné du fait que la tenue du référendum avait été correcte, et que sa procédure était pareille à celle du référendum pan-ukrainien de 1991 quand l'Ukraine était sortie de l'URSS », a déclaré l'interlocuteur de l'agence.
Et de constater que certains politiciens ne cessaient de qualifier d'occupation le rattachement de la Crimée à la Russie.
« Notre parti entretient des contacts avec des politiques dans de nombreux pays, y compris aux États-Unis. Dans nos entretiens avec les représentants d'autres partis, nous disons toujours que le référendum a été correctement organisé et que nous reconnaissons la Crimée en tant que partie de la Russie. Et avec le temps, certaines personnes en Europe et aux États-Unis ont cessé de croire que le Kremlin a pris la péninsule par la force », a souligné M. d'Amico.
Il a indiqué que ce n'était pas uniquement le mérite de la Ligue du Nord, mais aussi celui de toutes ces personnes qui n'ont pas peur de dire la vérité. Selon l'expert, bien des médias mainstream sont contrôlés par le gouvernement, mais on peut toujours s'exprimer sur les réseaux sociaux, dont l'auditoire est immense.
« Dès le début, les principaux médias se sont appliqués à faire croire que la Russie avait volé la Crimée à l'Ukraine, ce qui est faux, et notre travail sur les réseaux sociaux a permis aux gens de connaître la vérité sur ce qui s'est passé en Crimée », a poursuivi l'interlocuteur de Sputnik.
Il a rappelé être arrivé en Crimée quand la péninsule faisait encore partie de l'Ukraine, mais était devenue russe à son départ pour l'Italie. L'expert a été témoin du processus de rattachement de la Crimée à la Russie.
« Auparavant, la situation était déplorable en Crimée, car les autorités de Kiev n'y attachaient pas d'importance particulière. Faute de financement, la région ne se développait pas. Les Criméens voyaient qu'en même temps, les JO se déroulaient à Sotchi, dont les autorités s'occupaient du développement de la ville, alors qu'il n'en était rien en Crimée », a poursuivi l'homme politique italien.
Selon lui, les personnes qu'il contactait en Crimée disaient souhaiter des changements, la sortie de la péninsule de l'Ukraine et son rattachement à la Russie.
La Crimée et Sébastopol ont été rattachés à la Russie à la suite d'un référendum tenu en mars 2014. 96,77 % des Criméens et 95,6 % des habitants de la ville de Sébastopol (ville criméenne avec un statut spécial) ont voté pour le rattachement à la Russie. La péninsule avait été « offerte » à l'Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954. Aujourd'hui, l'Ukraine continue de considérer ce territoire comme le sien. La majorité des pays occidentaux soutiennent la position de Kiev et ont introduit des sanctions antirusses en 2014.
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