Le député a expliqué que le déploiement de l'ABM ne serait possible « que s'il ne portait pas atteinte aux relations de Séoul avec ses voisins ». « Nous devons être très prudents sur ce sujet complexe. La Chine exerce une sérieuse pression économique », a-t-il déclaré.
De plus, les politiciens de Séoul ont été influencés par les sanctions de la Chine qui a limité le commerce avec son voisin, a annulé toutes les tournées de célébrités et bloqué la retransmission de tous les films en Corée du Sud. « La Chine est le principal partenaire économique de la Corée du Sud. Les restrictions commerciales touchent avant tout aux produits de consommation pour les jeunes. Les Chinois ont également restreint la présence sur leur territoire de compagnies coréennes, par exemple Lotte group. Le ministère sud-coréen de la Défense a reconnu que la tension montait également dans son secteur: la coopération militaire entre les deux pays a pratiquement cessé. C'est Lotte qui avait mis à disposition le territoire pour le déploiement du THAAD en Corée du Sud et aujourd'hui, la moitié des supermarchés de ce réseau a déjà fermé en Chine sous différents prétextes.
La situation autour des radars américains en Corée du Sud rappelle celle de l'installation de radars américains en Pologne: les États-Unis ont l'intention de déployer un dispositif en Pologne pour espionner la Russie, tandis que leur radar en Corée du Sud est destiné à espionner la Chine. Mais la peur de provoquer la colère de la Chine en Corée du Sud a été manifestement bien plus grande que celle d'énerver la Russie en Pologne.
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