« Si bien que si quelqu'un accélère la course aux armements, ce n'est pas nous », a déclaré le président, répondant à une question d'un journaliste de la chaîne BBC.
Et de souligner que la Russie ne se laisserait jamais entrainer dans une course aux armements pour dépenser plus de moyens qu'elle ne pourrait en allouer.
Le président a fait remarquer que lorsque les États-Unis sont sortis d'une manière unilatérale du Traité de réduction des armes stratégiques et ont annoncé leur intention de créer un « parapluie nucléaire », la Russie s'est alors retrouvée devant deux choix.
La deuxième solution est la mise en place d'un système efficace capable de percer le bouclier antimissile. La Russie s'en occupe d'une « manière efficace » et a « progressé dans ce sens », a fait remarquer Vladimir Poutine, tout en soulignant que ceci étant dit la Russie honorait tous les accords internationaux, y compris le Traité START-3.
« Ce n'est pas nous qui l'avons inventé (le bouclier antimissile, ndlr). Nous sommes contraints de répondre à ce défi », a poursuivi M. Poutine.
En 2002, les États-Unis se sont retirés du Traité ABM de 1972, en l'absence duquel le Traité START-2 perdait tout son sens.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».