Mais s'agit-il là d'un cas isolé ? Et quelle est la réaction des vraies victimes des attentats ayant frappé la France ? Stéphane Gicquel, Secrétaire général de la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (FENVAC), répond aux questions de Sputnik.
« Malheureusement, je crois que c'est assez inévitable, mais il ne faut pas non plus penser que les victimes essaient d'abuser du fonds de garantie. On estime aujourd'hui qu'il y a 15 cas sur 6 000 demandes d'indemnisation, donc on est dans des proportions très raisonnables, et surtout on arrive à les détecter », indique l'interlocuteur de l'agence.
Toujours d'après lui, les intéressés ont « bien préparé leur coup », les critères étant extrêmement restrictifs pour être reconnu comme victime du terrorisme. « Donc, ils ont dû récolter des informations dans la presse et ont menti avec aplomb devant un policier », explique le responsable.
« Quand on voit des personnes abuser sans scrupules du système, on ne peut être que révolté, et il est normal que la justice marque une réprobation très forte », constate M. Gicquel.
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