À part Shanguleh et Cheshmeh Khosh, la société russe Gazprom Neft est prête à étudier d'autres gisements en Iran, a annoncé aux journalistes dans les couloirs de la conférence CERAWeek le premier vice-président du conseil d'administration de la compagnie, Vadim Iakovlev.
« Nous sommes prêts à étudier d'autres gisements. Pour le moment, un mémorandum est signé pour deux gisements », a souligné le responsable, précisant qu'il s'agissait notamment des gisements de Shanguleh et de Cheshmeh Khosh dans la province d'Ilam à la frontière avec l'Irak.
On sait que le mois dernier, l'Iran a découvert de nouvelles réserves de pétrole évaluées à 15 milliards de barils, dont deux milliards de barils de pétrole récupérable, selon la Société nationale iranienne du pétrole (NIOC). En outre, 1 870 milliards de mètres cubes de gaz ont été découverts.
« Compte tenu de ces chiffres et de
Les compagnies pétro-gazières russes ont d'excellentes perspectives de prospection et d'exploitation de nouveaux gisements en Iran, a déclaré à Sputnik l'analyste iranien indépendant Omid Shokri Kalehsar.
« L'Iran partage avec l'Irak le gisement de Shanguleh. […] Pour le moment, les travaux n'y ont pas commencé, faute d'investissements nécessaires. Près de deux milliards de dollars sont nécessaires pour son exploitation commerciale à plein rendement », a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que les compagnies russes, telles que Gazprom et Lukoil, pourraient investir dans ce projet et dans encore 50 autres projets iraniens dans le Golfe, dans le détroit d'Oman, dans la province d'Ilam et en mer Caspienne.
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