Selon lui, les exportations de gaz vers l'Europe pourraient devenir rentables si la tendance à la baisse des prix du pétrole se poursuivait. Le responsable de la NIGC a également souligné que l'Iran possédait les plus grandes réserves de gaz naturel au monde tandis que sa part dans les exportations mondiales de cet hydrocarbure était insignifiante.
"Nous devons augmenter notre part en utilisant à cet effet des technologies de pointe. Bien que les réserves iraniennes atteignent 34.000 milliards de mètres cubes de gaz, le pays n'en produit que 200 milliards par an", a indiqué Azizollah Ramezani cité par l'agence IRNA.
"La NIGC coopère avec Gazprom dans différents domaines. Nous reprendrons notre coopération avec ce géant gazier sur la base d'un mémorandum signé antérieurement", a indiqué M. Ramezani au quotidien russe Kommersant.
Il estime que les "exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l'Europe sont actuellement très rentables".
Après avoir rappelé que la Russie acheminait son gaz vers l'Europe par un gazoduc long de 3.000 kilomètres, Azizollah Ramezani a fait savoir que l'Iran pouvait "s'implanter lui aussi sur le marché européen du gaz en construisant un pipeline similaire".