Deux personnes ont été tuées lors d'affrontements survenus dans le centre de Séoul après la destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye, rapporte l'agence Yonhap.
Deaths in protests after South Korean president removed by court https://t.co/9dYlrqdW5Q pic.twitter.com/CSyo2pXsr6
— Alicia F. Anderson (@AliciaFA_) 10 марта 2017 г.
Selon le média, une des victimes avait 72 ans et aurait reçu de multiples blessures mortelles à la tête. Apparemment, il appartenait aux partisans de l'ancienne présidente. Pour le moment, aucune information n'a été divulguée sur la deuxième victime.
Les partisans de la présidente destituée ont également attaqué les journalistes qui couvraient une réunion de la Cour constitutionnelle à Séoul, rapporte l'agence Kyodo. Ils ont tenté de briser leurs caméras.
Impeached South Korean president awaits possible charges as she moves back home https://t.co/7wTzKZAHjB pic.twitter.com/wVEErKmd7d
— The Star, Kenya (@TheStarKenya) 10 марта 2017 г.
Selon l'agence, l'opérateur de Kyodo, de nationalité coréenne, a été battu par plusieurs personnes. Il a été blessé à la tête.
Des médias locaux annoncent qu'on compte également « plusieurs blessés », mais leur nombre n'a pas encore été précisé.
La nouvelle a en revanche été bien accueillie dans le reste de la capitale. Selon un récent sondage, 70 % des Sud-Coréens étaient favorables à la mise à l'écart de la présidente.
Park Geun-hye, 65 ans, est la première dirigeante sud-coréenne démocratiquement élue à être ainsi écartée du pouvoir. Mme Park, premier chef de l'État sud-coréen limogé de la sorte, perd aussi dans la foulée son immunité présidentielle, ce qui l'expose à d'éventuelles poursuites judiciaires.
La destitution de Park Geun-hye intervient néanmoins dans une période difficile pour la Corée du Sud après de nouveaux essais de missiles nord-coréens et l'annonce du déploiement du bouclier antimissile américain THAAD, qui a provoqué la colère de la Chine.