Les autorités du pays affirment aider toutes les victimes mais le pays ne dispose pas de centres qui recevraient uniquement des femmes. Il a déjà été proposé de réaliser un tel projet en Irak.
La création de tels centres nécessite l'aide d'organisations internationales, notamment de l'Onu.
Comme l'a rapporté en février le quotidien britannique Daily Mail, près de 500 femmes yézidies de Raqqa ont été partagées entre les terroristes de Daech (organisation interdite en Russie). Le chef des terroristes avait annoncé qu'avec les femmes "on pouvait tout faire". De tels cas d'esclavage de femmes sont constatés sur tous les territoires contrôlés par les extrémistes.
La violence sexuelle a également été une méthode d'intimidation de la population en Syrie. Les nouvelles d'importantes violences se répandent rapidement dans le pays. C'est l'un des nombreux facteurs qui a conduit à l'apparition de millions de réfugiés. De plus, des cas ont été recensés quand des femmes se suicidaient par crainte de subir des violences sexuelles.
Le problème de la violence sexuelle à l'encontre des femmes en Syrie a été abordé plusieurs fois à l'Onu mais plusieurs rapports des agences compétentes des Nations unies rejetaient la responsabilité sur les forces gouvernementales syriennes. Cette unilatéralité était critiquée, y compris par la Russie. Pour l'instant les choses ne vont pas plus loin que les rapports officiels.
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