Après avoir examiné la plainte déposée par une femme marocaine, un tribunal de la ville de Tanger, dans le nord du pays, a reconnu les droits d'une enfante née hors mariage : selon sa décision, la femme a le droit à une compensation du père. Un test ADN a prouvé que l'individu était le père biologique de la fille de cette femme.
Selon M. al Zarda, cette décision, qui mettrait fin à la pratique d'ignorance des enfants illégitimes, est soutenue par un grand nombre de juristes marocains.
Ce précédent juridique ne deviendra pas une loi mais il vaut mieux le fixer dans la législation marocaine, estime le membre de l'Observatoire du nord des droits de l'homme, l'avocat Afsis Idris dans un commentaire pour Sputnik.
« Le test ADN est réalisé pour une enquête concernant un viol et la grossesse qui en a suivi, pour prouver la paternité, dans le cadre du Code de la famille et dans le cas d'une paternité présumée. En ce qui concerne ce cas résonnant, ici, la grossesse a provoqué une filiation illégitime, c'est pourquoi l'attitude envers cela est controversée », explique l'avocat.
Selon le juriste, les lois concernant la protection des femmes victimes de violences et la défense des enfants, notamment nés d'un rapport sexuel émanant d'un viol, sont largement évoquées à Maroc.
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