Contrairement à l'Allemagne voisine, les autorités autrichiennes veulent envoyer un signal très clair aux migrants.
Les faits se sont déroulés il y a 14 mois, lors de la même nuit du Nouvel an pendant laquelle s'étaient produits les événements tristement célèbres de Cologne. Une Allemande de 28 ans se rendait chez son amie à Vienne pour célébrer le passage à la nouvelle année quand trois réfugiés irakiens les ont rencontrées dans un bar et les ont fait boire. L'amie a disparu et l'Allemande, dans un état inconscient, a été traînée dans un appartement avec six autres hommes, qui l'ont violée pendant plusieurs heures. Puis ils l'ont abandonnée à un arrêt de tramway. Les policiers ont retrouvé l'appartement en question grâce à une application mobile de géolocalisation du téléphone de la victime.
La défense a insisté sur le fait que les Irakiens ont profité de l'impuissance de la jeune femme — et cette position a été retenue par les juges. Ils ont été convaincus par un selfie réalisé par les Irakiens pendant le viol (dont 8 des coupables sont des proches).
Le procès qui s'est terminé est l'une des nombreuses affaires traitées par la justice autrichienne. Parmi les histoires les plus retentissantes: celle d'un Syrien de 42 ans qui a été embauché par un couple de Salzbourg, puis aurait violé leur fille de 4 ans. L'enquête se poursuit.
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