La représentante permanente des États-Unis à l'Onu Nikki Haley affirmé vendredi que « le moment était très opportun pour l'apparition de la résolution ».
« Je viens d'expliquer notre position très clairement à nos partenaires. Si le texte est soumis au vote, nous mettrons notre veto, et ils savent pourquoi », a répliqué Vladimir Safronkov, représentant adjoint de la Russie auprès de l'Onu.
Selon M. Safronkov, le projet de résolution a été proposé sans attendre les résultats de l'enquête.
« Elle (la résolution) est à sens unique et repose sur des preuves insuffisantes. La résolution en tant que telle est contraire au principe fondamental de présomption d'innocence jusqu'à ce que l'enquête soit terminée », a dit le diplomate russe aux journalistes à l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu.
« A l'heure actuelle, ce n'est pas le cas, précisément à cause de cette pression extraordinaire », a signalé M. Safronkov.
« Nous avons exposé notre vision alternative de ce mécanisme. En l'occurrence, il s'agit d'une provocation et j'ai expliqué pourquoi », a noté le diplomate.
La résolution en question est préparée par la France et le Royaume-Uni depuis la fin de l'année écoulée.
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