Pour rappel, l'Asia Maritime Transparency Initiative (AMTI) a déclaré en décembre que la Chine avait fait installer ce qui semble être des systèmes de défense antiaériens et antimissiles sur les sept îles artificielles qu'elle a fait construire sur des récifs en mer de Chine méridionale. Ce cercle de réflexion avait également dit avoir observé depuis juin la construction de structures hexagonales sur les récifs de Fiery Cross, de Mischief et de Subi, dans l'archipel des Spratleys. La Chine y avait déjà fait construire de longues pistes d'atterrissage.
L'administration Trump a qualifié d'illégale la construction par la Chine de ces îles artificielles en mer de Chine méridionale. Ces derniers jours, des responsables américains avaient dit que la construction de bâtiments en béton avec des toits rétractables sur les récifs de Fiery Cross, de Mischief et de Subi pouvait être considérée comme une escalade militaire.
Un porte-parole du Pentagone a déclaré que les États-Unis restaient attachés à une « non-militarisation de la mer de Chine méridionales », exhortant toutes les parties prenantes à agir en conformité avec le droit international.
L'ambassade de Chine à Washington n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire.
Le secrétaire d'État a par la suite modéré ses propos et Donald Trump a ensuite cherché à apaiser encore davantage les tensions en déclarant, le 10 février, être attaché au respect du principe de la « Chine unique ».
Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, où transitent chaque année 5 000 milliards de dollars de biens. Les Philippines, Bruneï, la Malaisie, Taiwan et le Vietnam contestent ces prétentions.
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