« Tout a commencé par le développement de biocapteurs destinés à détecter la présence d'un cancer dans l'organisme humain. Nous étions à la recherche de nouveaux dispositifs qui permettraient de faire des diagnostics cliniques plus rapides », raconte la scientifique.
« Nous avons pris en considération le fait que ce capteur a affiché un très important niveau de sensibilité lors des essais sur les protéines qui témoignent de la présence de maladies oncologiques », indique Mme Kosaka.
La protéine P24, qui est présente dans le virus de type VIH-1, peut être dépistée en laboratoire, mais les biocapteurs dont on dispose aujourd'hui ne le marquent qu'à condition que sa teneur dans le sang soit très élevée, poursuit-elle.
« Mais comme nous avions élaboré notre propre capteur très sensible, nous sommes parvenus à détecter des concentrations minimes de cette protéine dans le sang. Cela nous a permis de réduire la période entre l'infection et la détection du VIH jusqu'à une semaine », confie l'interlocutrice de l'agence, tout en rappelant que les actuels biocapteurs ne permettent de la détecter qu'un mois après la contamination.
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