Bien que les États-Unis n'aient fourni aucune preuve de l'implication de la Russie dans les cyberattaques qui auraient soi-disant été menées afin d'influer sur les résultats de la présidentielle américaine et que la Russie ait rejeté à maintes reprises toutes les accusations, le sénateur américain Chris Murphy reste péremptoire.
« L'introduction de nouvelles sanctions, outre celles qui ont été imposées par (Barack) Obama, est possible », a-t-il déclaré dimanche, intervenant à la Conférence sur la sécurité de Munich.
Fin décembre, l'administration du président américain sortant Barack Obama a frappé de sanctions 9 personnes juridiques et morales russes, plus particulièrement la Direction générale des renseignement de l'état-major des forces armées (GRU) et le Service fédéral de sécurité (FSB), pour leur « ingérence dans les élections » et la « pression exercée sur les diplomates américains » en poste en Russie. Le Sénat américain a annoncé son intention d'ouvrir sa propre enquête à cet égard.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré samedi à Munich qu'aucun fait n'attestait quelconque ingérence russe dans les élections aux États-Unis.
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