«Rien de mal à discuter des sanctions antirusses», selon la Maison Blanche

© AFP 2024 Chris KleponisMichael Flynn
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Le chef de cabinet de la Maison Blanche, Reince Priebus, n’a rien à reprocher à l'ex-conseiller à la sécurité nationale des États-Unis Michael Flynn. En outre, il ne voit rien de mal à parler des relations Russie-États-Unis, y compris des sanctions, avec les représentants diplomatiques russes.

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Reince Priebus, chef de cabinet de la Maison Blanche, a déclaré qu'il n'avait rien contre la discussion téléphonique qui a eu lieu à propos des sanctions antirusses entre l'ex-conseiller à la sécurité nationale des États-Unis Michael Flynn et l'ambassadeur russe Sergueï Kisliak.

« Il n'y a rien de mal à discuter des sanctions. Et il est normal de parler de l'administration d'Obama, qui a imposé des sanctions supplémentaires et a expulsé certaines personnes des États-Unis. Je n'ai rien contre le fait que ces sujets aient été évoqués au cours de leur conversation », a déclaré Reince Priebus dans son interview accordée à CBS News.

Le chef de cabinet de la Maison Blanche a en outre ajouté que discuter des problèmes et des intérêts communs avec des représentants étrangers faisait partie des fonctions de l'ex-conseiller. Il estime que Michael Flynn avait le droit de le faire.

Le conseiller de Donald Trump à la sécurité Michael Flynn a quitté son poste au lendemain de la publication, dans le Washington Post, d'un article mentionnant une conversation téléphonique qu'il aurait eue en décembre avec Sergueï Kisliak, ambassadeur de la Fédération de Russie à Washington. Selon les médias, M. Flynn aurait entre autres évoqué le sujet des sanctions antirusses avec M. Kisliak.

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Dans une interview accordée au média américain The Daily Caller, publiée mardi 14 février, M. Flynn avait affirmé ne pas avoir parlé des sanctions avec M. Kisliak, mais que leur conversation avait en réalité porté sur les 35 diplomates russes expulsés des États-Unis en décembre dernier.

C'est le général Keith Kellog, secrétaire général du Conseil de sécurité nationale, qui assurera l'intérim, le temps que le président américain lui trouve un successeur.

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