Des biologistes russes ont réussi à mesurer le niveau de l'hormone du stress — cortisol — dans l'organisme humain en analysant… les cheveux. Aucune prise de sang causant un stress supplémentaire n'est donc nécessaire!
Le développement de troubles dépressifs est étroitement lié à l'incapacité du patient à réagir de manière adéquate au stress. Le cortisol est ainsi le principal indicateur de l'apparition du stress et de dépressions chroniques. On le détecte en général au moyen de prises de sang.
Pourtant, les prélèvements sanguins ont plusieurs défauts. Par exemple, le niveau du cortisol et d'autres hormones peut changer tout au long de la journée. En outre, les prises de sang causent un stress supplémentaire aux patients.
Comme les cheveux contiennent de nombreuses informations sur les humains, les chercheurs russes ont estimé qu'ils pouvaient également fournir des renseignements sur la quantité des hormones.
Il s'est avéré que les cheveux des femmes les plus dépressives comportaient moins de cortisol que les autres. Pourtant, la quantité de cortisol dans le sang des femmes dépressives est supérieure à celle des patientes moins atteintes. Les chercheurs sont persuadés que ces données aideront à comprendre comment lutter contre la dépression.
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