« Si la plus grande démocratie du monde est affectée par des tensions d'une telle ampleur, cela est susceptible de semer la déstabilisation dans le reste du monde », a estimé la chef de la diplomatie européenne.
Selon elle, l'avenir des relations entre les États-Unis et l'UE, qui entrent désormais dans « une nouvelle étape », doit s'inscrire dans le sillage du pragmatisme. Mme Mogherini estime que la période de « convergence automatique » entre les deux puissances est révolue est cède ainsi la place à une relation « dossier par dossier », guidée par les valeurs et intérêts européens.
Plusieurs représentants de la nouvelle administration américaine envisagent de se rendre en Europe en visite officielle avant la fin de la semaine en cours. Mercredi 15 février, le chef du Pentagone James Mattis compte s'entretenir avec ses collègues au sein de l'Otan. Pour sa part, le secrétaire d'État US Rex Tillerson doit prendre part jeudi au sommet du G20 à Bonn. Le vice-président américain Mike Pence est quant à lui attendu à la conférence de Munich sur la sécurité le 17 février.
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