« J'ai été vraiment frappé par le fait que l'administration du président élu des États-Unis avait téléphoné à plusieurs dirigeants européens en vue d'apprendre quel pays envisageait de quitter l'UE. On dirait que la future administration a le sentiment que l'année 2017 sera une année de désintégration de l'UE », a fustigé l'ambassadeur, sans toutefois présenter de preuves tangibles confirmant que de tels appels ont eu lieu par le passé.
D'après lui, l'équipe de Donald Trump aurait succombé à l'influence de la figure de proue du Brexit, Nigel Farage, persuadé de son côté que plusieurs pays européens « vont suivre l'exemple de la Grande-Bretagne. »
Les États-Unis, poursuit M. Gardner, commettraient une grave erreur s'ils renonçaient à la doctrine de politique étrangère suivie par Washington ces cinquante dernières années et deviendrait ainsi « le facteur principal de Brexit au sein de l'UE ». Il a également indiqué que quelqu'un était tenu d'expliquer à la nouvelle administration que l'UE « ne s'effondrerait pas. »
« Sans aucun doute, l'équipe de Donald Trump a les pieds sur terre et se demande déjà quel pays va être le prochain sur la liste », a-t-il souligné
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