Pavel Klimkine a déclaré qu'en tant que ministre des Affaires étrangères, il se préparait à tous les cas de figure à l’issue de la présidentielle en France et coopérait donc avec tous les candidats. Notamment, il veut rencontrer la candidate du Front national, qui a plusieurs fois affirmé son intention de reconnaître l’intégration de la Crimée à la Russie, provoquant des cris d’orfraie à Kiev.
Le chef de la diplomatie ukrainienne a précisé qu’il se rendrait au moins deux fois à Paris en mars et prévoyait de rencontrer tous les candidats à la présidence de la France. Il compte également demander à l’ambassadeur ukrainien en France d'organiser pour lui une rencontre avec Mme Le Pen.
« Je vais lui montrer les documents que nous avons préparés dans le cadre de notre action sur la Convention sur l'interdiction de la discrimination raciale, y compris par rapport à la Crimée. Je vais lui montrer beaucoup de matériaux », a déclaré le ministre ukrainien à la chaîne de télévision ukrainienne 1 + 1.
Indésirable en Ukraine, Marine le Pen a confié qu’elle n’avait aucune intention de s’y rendre prochainement.