Une partie de ces trouvailles a été remise à l'Université de Kerman et le reste amené en Russie en vue d'un examen ultérieur. Les experts estiment que près de 80 % des échantillons sont d'origine extraterrestre.
« Pour le moment, les échantillons ont été mesurés et classifiés. Il s'est avéré que la plupart des fragments étaient des débris d'une même pluie d'étoiles filantes. Quelque 70 morceaux ont été recueillis. Chaque 10 à 12 d'entre eux proviennent d'une même météorite. Nous devons mener une étude minutieuse qui aura lieu dans notre laboratoire », a expliqué dans un entretien à Sputnik Viktor Grokhovsky, chercheur de l'Université fédérale de l'Oural et membre du Comité sur les météorites de l'Académie des sciences de Russie.
Et d'ajouter que les échantillons recueillis seraient examinés même par des étudiants. « Ils seront stockés pour un long travail de préparation de masters en météorologie spatiale », a-t-il précisé.
Le chercheur a en outre expliqué que pour établir l'âge d'un débris, le scientifique doit prendre en compte le moment où il s'est formé et combien de temps il a passé sur Terre.
« La pratique montre que de nombreuses matières météoritiques ont le même âge que notre Système solaire, soit près de 4,5 milliards d'années. Les échantillons trouvés en Iran sont suffisamment oxydés. Donc, notre tâche est d'établir la durée de leur séjour sur Terre par le biais de l'examen de cette oxydation. Quant aux isotopes, ils nous aideront à établir l'âge cosmogénique », a expliqué M. Grokhovsky.
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