Et si tout cela n'était en fait qu'un effet néfaste de la fonte de la calotte glaciaire dans l'Arctique? Le climatologue Andreï Prochoutinski, de l'Institut océanographique de Woods Hole (États-Unis) croit connaître la réponse.
Depuis plusieurs années, le scientifique étudie le processus d'accumulation d'eau douce dans l'Océan Arctique suite à une fonte massive de la couverture glaciaire arctique.
Selon lui, ce processus ne peut pas durer éternellement, loin de là: tôt ou tard, l'eau douce se précipitera vers le Gulf Stream dans l'Océan Atlantique, le courant qui « réchauffe » l'Amérique du Nord, l'Europe et une partie de la Russie.
Ainsi, goute à goute, le Gulf Stream se voit perturber, si bien que les continents avoisinants en subissent toutes les conséquences néfastes, notamment un hiver particulièrement froid et rigoureux, semblable à celui qu'on a déjà observé dans les années 1970.
Néanmoins, tous les climatologues s'entendent pour dire que pour chaque année à venir les phénomènes climatiques seront de plus en plus extrêmes, c'est-à-dire que les variations de température entre janvier et juillet augmenteront.
Les 10 prochains hivers seront inhabituels en termes d'écart de la norme, reconnaissent tous les spécialistes. Par conséquent, le terme « inhabituel » (dans son sens quotidien et non statique) perdra son sens. « L'anomalie est une nouvelle normalité », concluent les experts.
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