Cette convention vise à la suppression progressive des gaz à effet de serre de façon à limiter la hausse des températures à moins de deux degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Cet engagement a été réaffirmé jeudi.
Pour que ce vœu devienne réalité, des règles d'application sont nécessaires parce que l'accord de Paris a laissé un certain nombre de points dans le vague, notamment en ce qui concerne la façon dont les pays communiqueront leurs promesses de réduire les gaz à effet de serre et comment cela sera contrôlé.
Deux ans peuvent sembler longs. Il a fallu quatre ans pour mettre au point les règles détaillées du protocole de Kyoto de 1997, le prédécesseur de l'accord de Paris. Kyoto n'obligeait que les seuls pays développés à réduire leurs émissions alors que l'accord de Paris demande à tous les pays de faire l'effort.
La COP 23 se tiendra l'an prochain en Allemagne mais elle sera organisée par les îles Fidji. Le premier ministre fidjien Frank Bainimarama, a invité Donald Trump, qui préfère les énergies fossiles aux énergies renouvelables, à renoncer au climato-scepticisme et à se rendre aux îles Fidji pour constater de visu les effets du renforcement des tempêtes et de la hausse du niveau de la mer.
Le directeur de la stratégie du groupe américain Union of Concerned Scientists (USC), Alden Meyer, a souligné qu'aucun pays n'avait dit qu'il suivrait Donald Trump si le futur président américain décidait d'engager un retrait de l'accord de Paris.
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