Ils pourront être utilisés dans différents secteurs, par exemple « pour la postcombustion dans les voitures afin de réduire l'émission de produits nocifs dans l'atmosphère », a annoncé le service de presse de l'université.
L'un des moyens alternatifs de synthétiser les nanomatériaux est ce qu'on appelle la synthèse auto-propagée à haute-température ( ou SHS, pour Self-propagating High-temperature Synthesis ) dans les solutions ou « combustion des solutions ». Il est question d'une réaction exothermique auto-entretenue intense ( combustion ) de son interaction avec des éléments spécialement choisis. Ses produits finaux se forment à l'issue de la réaction.
D'après le professeur Alexandre Rogatchev, directeur adjoint du centre, ces recherches permettent de faire la lumière sur les mécanismes qui se trouvent à la base du processus de synthèse des nanomatériaux par la SHS dans les solutions: « Derrière un processus en apparence beau et simple se cachent des mécanismes complexes dont la nature est très difficile à comprendre, mais une fois qu'on y parvient il est possible d'obtenir des nanomatériaux avec de nouvelles propriétés étonnantes ».
Les matériaux obtenus pourront être utilisés dans les éléments combustibles et solaires, dans les condensateurs et dans les batteries de nouvelle génération, ainsi que dans des catalyseurs longue durée que les scientifiques surnomment « éternels ».
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