L’Écosse veut quitter le Royaume-Uni et rester dans l'UE

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Le gouvernement britannique a annoncé lundi qu'il avait l'intention de lancer la mise en œuvre de l'article 50 du traité de Lisbonne - qui réglemente la procédure de la sortie de l'UE d'un État membre - le 7 mars 2017.

Mais tous les citoyens du pays sont loin d'approuver cette décision: l'Écosse s'efforce notamment de rester dans la famille européenne.

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Le parti national écossais ( SNP ), mené par la première ministre Nicola Sturgeon, a l'intention d'organiser un second référendum sur l'indépendance de l'Écosse envers le Royaume-Uni si le problème du Brexit n'était pas réglé d'ici deux mois — Édimbourg compte organiser une conférence générale pour annoncer sa décision définitive d'ici le 7 mars. Londres répond que l'ultimatum avancé par Sturgeon à la première ministre Theresa May est « pratiquement impossible à remplir ».

La majorité des habitants de l'Écosse a voté pour le maintien du pays au sein de l'UE — 62 % des Écossais ont déclaré vouloir rester membres de l'Union européenne lors du référendum du 23 juin 2016.

Mais la tentative actuelle de formuler la question de manière aussi radicale est un grand risque pour Édimbourg, car les derniers sondages ont montré que le soutien social à la séparation du Royaume-Uni diminuait de jour en jour.

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« La question relative au Brexit ne nécessite aucune approbation de Nicola Sturgeon. Le SNP est persuadé d'avoir atteint le sommet de sa popularité et de pouvoir dicter ce qui doit être fait. En réalité, d'après les sondages, seulement 27 % des Écossais veulent rompre l'union avec le Royaume-Uni. Nicola Sturgeon devra se résigner au fait que le monde change, sinon son parti se retrouvera à la traîne », a déclaré le député Ray Finch du parti pour l'indépendance du Royaume-Uni ( UKIP ).

Londres précise également que même si Édimbourg ne trouvait pas de compromis et votait pour sa sortie du Royaume-Uni, cela conduirait inévitablement à une séparation avec Bruxelles.

L'Écosse avait déjà organisé un tel référendum en 2014 mais à l'époque plus de 55 % des habitants s'étaient prononcés pour le maintien de l'union avec Londres.

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