A la différence de l'ensemble du Royaume-Uni, l'Écosse a voté pour le maintien du pays dans l'UE au cours du référendum de juin dernier et s'est prononcée depuis pour des liens les plus étroits possibles avec l'Union européenne. Ce mardi, la première ministre britannique Theresa May a annoncé, dans un grand discours sur les conséquences du Brexit, que le Royaume-Uni quitterait non seulement l'UE, mais aussi le marché unique européen et l'Union douanière de l'UE. En réponse, la chef du gouvernement écossais Nicola Sturgeon a insisté pour que son pays puisse déterminer lui-même son avenir.
« L'Écosse doit avoir l'occasion de déterminer son avenir, vu que toutes les concessions ont été rejetées », a mis en valeur Mme Sturgeon, commentant le discours de Theresa May.
Mardi 17 janvier, la chef du gouvernement britannique Theresa May a présenté un plan de Brexit « dur » dans son discours à Lancaster House à Londres et a en outre réagi aux critiques selon lesquelles elle ne tenait pas compte de la position de l'Écosse et d'autres députés britanniques. Ainsi, l'Écosse, l'Irlande du Nord et le pays de Galles pourront également participer à la discussion des conditions du Brexit dans le cadre d'une commission spéciale ministérielle. Mme May s'est d'ailleurs dite prête à inviter le parlement à la table des négociations, mais à un stade plus avancé.
Selon elle, en votant en faveur de la sortie de l'Union européenne au référendum en juin 2016, la nation britannique ne voulait pas se couper du reste du monde et a décidé de quitter l'Union européenne « non pas parce que nous rejetons ses valeurs ou pour lui causer du tort, mais pour restaurer notre droit à l'auto-détermination. »
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