Les bilingues plus forts contre Alzheimer

© Photo pixabaydictionnaires
dictionnaires - Sputnik Afrique
S'abonner
Des neurophysiologues italiens ont prouvé qu'en cas d'Alzheimer, les bilingues conservaient mieux leurs capacités cognitives par rapport à ceux qui ne parlaient qu'une seule langue.

Les observations ont révélé qu'ils accomplissaient mieux les tâches faisant appel à la mémoire, aux aptitudes visuelles et spatiales.

Selon les estimations, le bilinguisme retarde l'arrivée de la démence sénile de quatre ans et demi.

La nouvelle étude portait sur 85 Italiens âgés au stade précoce d'Alzheimer, dont 45 étaient bilingues (qui parlaient allemand hormis l'italien).

En moyenne, les volontaires bilingues étaient plus âgés de six ans que les autres sujets et leur scolarité avait demandé moins de temps.

Bella - Sputnik Afrique
Cette Russe de 4 ans qui parle 7 langues sans accent et rêve encore d’apprendre l’italien
L'étude de la structure du cerveau a révélé chez les bilingues une densité accrue de la matière blanche et grise dans les zones du cerveau responsables des fonctions générales exécutives et de la maîtrise de la langue. Ils affichaient également un métabolisme du cerveau plus élevé.

Les tests sur les volontaires ont montré que les participants parlant deux langues accomplissaient mieux les exercices visant à tester la mémoire verbale à court et à long terme, ainsi que les exercices sur les capacités visuelles et spatiales.

cerveau - Sputnik Afrique
Il y aurait un lien entre le diabète et Alzheimer
L'effet bénéfique lié au bilinguisme ne dépend visiblement pas de facteurs comme le nombre d'années passées par les participants pour faire leurs études, le sexe, le domaine d'activité, le lieu de vie et d'autres critères démographiques.

Par conséquent, la possession de deux langues peut influencer davantage la sauvegarde des capacités cognitives qu'un niveau d'études élevé ou un âge inférieur, ont conclu les chercheurs.

Selon eux, le bilinguisme semble contribuer à l'acquisition d'une certaine flexibilité du cerveau, ce qui affecte positivement le maintien des fonctions cognitives en cas de contraction de la maladie d'Alzheimer.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала