Les observations ont révélé qu'ils accomplissaient mieux les tâches faisant appel à la mémoire, aux aptitudes visuelles et spatiales.
Selon les estimations, le bilinguisme retarde l'arrivée de la démence sénile de quatre ans et demi.
La nouvelle étude portait sur 85 Italiens âgés au stade précoce d'Alzheimer, dont 45 étaient bilingues (qui parlaient allemand hormis l'italien).
En moyenne, les volontaires bilingues étaient plus âgés de six ans que les autres sujets et leur scolarité avait demandé moins de temps.
Les tests sur les volontaires ont montré que les participants parlant deux langues accomplissaient mieux les exercices visant à tester la mémoire verbale à court et à long terme, ainsi que les exercices sur les capacités visuelles et spatiales.
Par conséquent, la possession de deux langues peut influencer davantage la sauvegarde des capacités cognitives qu'un niveau d'études élevé ou un âge inférieur, ont conclu les chercheurs.
Selon eux, le bilinguisme semble contribuer à l'acquisition d'une certaine flexibilité du cerveau, ce qui affecte positivement le maintien des fonctions cognitives en cas de contraction de la maladie d'Alzheimer.
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