Vadim Krasnosselski, président de la République moldave non reconnue de Transnistrie, a rejeté la proposition du dirigeant moldave Igor Dodon d'organiser, sur les deux rives du Dniestr,un référendum sur la réunification du pays.
« En tant qu'État souverain, la Moldavie peut organiser autant qu'elle veut n'importe quel référendum. C'est son affaire souveraine. En Transnistrie, en 2006, la population s'est prononcée pour l'indépendance et pour son rattachement, dans l'avenir, à la Russie. Nous ne trouvons pas nécessaire d'organiser un nouveau référendum sur la même question. Notre peuple a déjà pris une décision », a-t-il déclaré jeudi 26 janvier dans un commentaire pour Parlamentskaïa gazeta (Journal parlementaire).
Un jour plus tôt, le président de Moldavie Igor Dodon a promis que le problème de la Transnistrie serait soumis à un référendum national. Il a proposé au parlement et au gouvernement moldave de mettre en place une « plateforme unique » afin de réunifier le pays.
Igor Dodon a rappelé que sa récente rencontre avec Vadim Krasnosselski a débouché sur des résultats concrets : la procédure de sortie du territoire transnistrien a été simplifiée, « un paquet de documents dans l'intérêt des habitants des deux rives du Dniestr va être signé ».
Début janvier, les dirigeants de la Moldavie et de la Transnistrie se sont rencontrés pour la première fois depuis huit ans à Bendery (Transnistrie). Aucune question politique n'a été évoquée pendant la rencontre.
Lors du référendum de septembre 2006, la majorité des Transnistriens se sont prononcés pour la politique d'indépendance et un futur rattachement à la Russie.
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