Intervenant dans le cadre du sommet de l'Alliance tenu à Varsovie les 8 et 9 juillet dernier, M.Salaru a souligné que malgré son statut neutre inscrit dans la Constitution, la Moldavie se trouve impliquée "dans une confrontation non-militaire ouverte". Selon lui, la présence des troupes russes en Transnistrie reste "une source de préoccupation permanente".
"Nous demandons de soutenir notre initiative visant à transformer la mission déployée dans la région de Transnistrie en une mission civile multinationale. Nous insistons également sur le retrait des forces et des armes russes du territoire de la Moldavie en conformité avec les obligations internationales", a déclaré M.Salaru.
Il a également promis que son pays "déploierait tout effort nécessaire" pour devenir "un partenaire fiable" de l'Alliance atlantique.
Le gouvernement de Chisinau a de facto perdu le contrôle de la Transnistrie en 1992, à l'issue d'un conflit armé entre forces moldaves et locales. La sécurité dans la République moldave du Dniestr, non reconnue par la communauté internationale, est assurée aujourd'hui par une mission conjointe de maintien de la paix qui engage des militaires russes, moldaves et transnistréens, ainsi que des observateurs militaires ukrainiens.
Les relations entre les parties impliquées dans le conflit de 1992 restent tendues. Précédemment, la Moldavie a à plusieurs reprises appelé à sortir les forces russes de la région.