Les délégations de la Russie et de l'Iran ont tenu dimanche à Astana, au Kazakhstan, une consultation bilatérale qui a associé le chef du département du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord du ministère russe des Affaires étrangères Sergueï Verchinine et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Jaberi-Ansari, annonce Sputnik.
L'envoyé spécial du président russe pour la Syrie Alexandre Lavrentiev a également assisté à cette rencontre qui a duré un quart d'heure et à laquelle s'est jointe ensuite la délégation turque conduite par le vice-ministre des Affaires étrangères pour le Proche-Orient, Sedat Onal. Ces consultations se sont déroulées à huis clos.
Auparavant, le vice-ministre turc des Affaires étrangères avait participé à Moscou à des consultations tripartites, consacrées à la préparation des négociations de lundi entre Damas et l'opposition syrienne à Astana. Cette rencontre de samedi dans la capitale russe avait notamment associé des représentants des délégations de la Russie, de la Turquie et de l'Iran. Y avait également participé le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, M. Verchinine, qui conduira la délégation de la Russie dans la capitale kazakhe, et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Jaberi-Ansari.
Selon l'agence syrienne SANA, quelques militaires de haut rang font partie de la délégation de Damas à Astana, notamment les généraux Salim Habra et Adnan Helva, ainsi que le colonel Samir Baridi.
L'émissaire de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura est déjà arrivé lui aussi dans la capitale kazakhe et a salué les futures négociations, qu'il a qualifiées de « bonne initiative ».
Washington ainsi que Paris et Londres, en cas de participation de ces derniers, seront représentés par leurs ambassadeurs au Kazakhstan.
La rencontre internationale d'Astana qui va démarrer lundi et durera deux jours est appelée à permettre à la Syrie de retrouver la paix et la stabilité et de relancer le dialogue intersyrien. À huis clos, les partis en conflit chercheront à renforcer la fragile trêve en vigueur depuis fin décembre sous le parrainage de la Russie, qui représente les intérêts de Damas, et de la Turquie, qui se porte garante de l'opposition syrienne. Le sort du président syrien Bachar el-Assad ne sera pas porté à l'ordre du jour, constituant une question à part.
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