Il est hors de question que Jammeh soit autorisé à rester dans son pays, mais, si la médiation réussit, il pourra s'exiler dans celui de son choix, a déclaré à la presse Marcel de Souza, président de la Commission de l'organisation, évoquant une possible amnistie, cité par Reuters.
«Nous pensons que jusqu'à la dernière minute il y a encore une solution par le dialogue», a-t-il déclaré, justifiant devant des journalistes la suspension de l'intervention dite «Opération restauration de la démocratie» lancée jeudi après l'investiture d'Adama Barrow au Sénégal.
Selon De Souza, 7 000 soldats venus du Sénégal, du Nigeria, du Ghana, du Togo et du Mali participent à l'opération. Des troupes avaient déjà pénétré en Gambie par le sud-est, le sud-ouest et le nord quand l'ordre de s'arrêter leur a été donné.
L'avancée des soldats reprendra à midi (12h00 GMT) vendredi si Jammeh persiste à refuser de quitter le pouvoir, a poursuivi le responsable de la Cédéao. Et Adama Barrow rejoindra la Gambie dès la fin de l'intervention militaire.
À Washington, le département d'État américain a exprimé son soutien à une intervention militaire, soulignant l'importance « de stabiliser une situation tendue ».
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