La visite du chef du gouvernement chinois Xi Jinping au Forum de Davos pourrait bien changer l'équilibre international, car la Chine veut devenir un leader mondial, et a préparé un dossier sur la promotion du développement de l'économie à travers la planète, a déclaré Alexeï Moukhine, le directeur du Centre de l'information politique, dans une interview accordée à Sputnik.
« Auparavant, on n'en discutait pas ouvertement, car cela faisait partie de la politique intérieure du pays, (…) mais aujourd'hui la Chine vise l'objectif de devenir un leader mondial », a indiqué l'expert.
Dans l'attente de la réponse de la Maison Blanche…
« Donald Trump a fait de son mieux pour riposter à cet appel de la Chine, mais apparemment le partenariat sino-américain va traverser une zone de turbulences. Néanmoins, les deux pays suivent toujours la voie des négociations, alors pas question d'un conflit si attendu par certains », a poursuivi Alexeï Moukhine, ajoutant qu'il s'agissait d'une redistribution des pouvoirs.
Ces derniers jours, les leaders américain et chinois ont déjà déclaré qu'ils ne veulent pas de guerre, notamment de conflits commerciaux ou monétaires. Par contre, la politique extérieure des États-Unis à l'égard de la Chine consistera à ne pas permettre à celle-ci de renforcer son potentiel d'investissement vis-à-vis de ses partenaires étrangers.
« Les prises de position de Pékin sur la guerre en Syrie sont nettes. Le règlement syrien ne doit être assuré que par la voie de négociations de paix. Et ce n'est pas la première fois que la Chine accorde son aide humanitaire à la Syrie », a noté de son côté Yang Mian, analyste du Centre d'études des Affaires étrangères auprès de l'Institut des médias de la Chine, dans une interview accordée à Sputnik.
D'après lui, cette action signifie que Pékin assume ses responsabilités en tant que puissance mondiale dans la résolution du problème syrien.
Aujourd'hui, le responsable chinois sur le conflit syrien Xie Xiaoyan a entamé des consultations en Russie, en Turquie, à Genève et notamment auprès de l'Union européenne.
« Pour la Chine, la situation a changé après la libération des quartiers est d'Alep, suivie de l'accord entre la Russie et la Turquie. Maintenant, il y a le passage au format de négociations sur la Syrie à Astana. Pékin a alors décidé d'apporter son soutien au processus de règlement par voie d'aide humanitaire aux réfugiés syriens », a pour sa part déclaré a Sputnik l'expert militaire russe Vladimir Evseïev.
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