Le porte-parole du Kremlin s’est gardé de confirmer l’invitation de l’administration américaine, qui prend ses fonctions vendredi prochain, à participer aux négociations d’Astana sur l’avenir de la Syrie, parrainées par la Russie, l’Iran et la Turquie.
« Je me garderais de parler d’une invitation concrète. Astana s’organise, la réunion est préparée et c’est un processus très compliqué. Il ne remplace pas d’autres formats, le processus de Genève, il ne faut pas l’oublier, il s’agit plutôt de parties qui se complètent. C’est probablement tout ce que je dirais à ce stade. », a déclaré Dmitri Peskov.
Répondant à la question de savoir s’il pouvait confirmer que l’administration Trump avait été invitée aux pourparlers à venir, M. Peskov a répondu « non ». Plus tôt, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a déclaré que les États-Unis prendront part aux négociations d’Astana, précisant que la question a été discutée au niveau diplomatique.
Vendredi soir, le Washington Post a également évoqué l’invitation, expliquant qu’elle avait été transmise par Sergueï Kislyak, l’ambassadeur russe à Washington, lors d’une conversation téléphonique qui se serait tenue le 28 décembre avec le futur conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Michael Flynn.
Des pourparlers avec Damas prévus le 23 janvier à Astana accueilleront notamment 27 des 31 groupes de l’opposition syrienne ayant convenu de former une délégation unique qui représentera leurs intérêts lors de la rencontre.