Le président syrien a déclaré aux médias français que la délégation gouvernementale était prête à mener des négociations approfondies dans la capitale kazakhe, Astana, en dépit du manque de clarté entourant la composition de la délégation de l'opposition.
« S'ils veulent discuter de cette question (la présidence d'Assad), ils doivent discuter de la Constitution, et la Constitution n'est pas la propriété du gouvernement, du président ou de l'opposition. Elle doit appartenir au peuple syrien, donc vous avez besoin d'un référendum pour n'importe quelle Constitution », a déclaré le président syrien dans une interview aux médias français dont le texte a été diffusé par l'agence SANA.
Il a également noté que le gouvernement syrien ne se fixerait pas de limites lors des discussions d'Astana.
« Nous sommes prêts à tout négocier. Quand vous parlez de négociations concernant la fin du conflit en Syrie ou l'avenir de la Syrie, quoi que ce soit, nous sommes totalement ouverts, il n'y a pas de limite pour ces négociations », a déclaré M. Assad.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a nommé le 23 janvier comme date possible des négociations intra-syriennes, à condition que le cessez-le-feu de deux semaines soit maintenu sur le sol syrien.
En cas de succès, l'accord de cessez-le-feu devrait constituer la base de négociations politiques entre le gouvernement syrien et l'opposition, que Moscou et Ankara veulent organiser à Astana. Selon le ministère russe de la Défense, les groupes ayant refusé de signer l'accord de cessez-le-feu, seront considérés comme terroristes.
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