Le Kremlin subit aussi des cyberattaques, mais n’accuse personne

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Sur fond de rumeurs sur de mystérieuses cyberattaques par des hackers russes qui s'en seraient pris à l'élection présidentielle américaine, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a rappelé que le site de la présidence subissait plusieurs milliers d'attaques par an mais que la Russie n'accusait personne.

Suite au brouhaha médiatique qui ne tarit pas sur des cyberattaques russes contre l'élection présidentielle américaine, Moscou affirme être aussi victime d'attaques informatiques:

« Nos systèmes informatiques subissent quotidiennement de nombreuses cyberattaques, pourtant, accuser d'autres pays sans avoir de preuves considérables serait ridicule ».

Cette polémique concernant des cyberattaques prétendument « russes » est déjà depuis un certain temps un des sujets favoris des médias occidentaux.

Aujourd'hui, Dmitri Peskov, le secrétaire de presse du Kremlin, a déclaré que formuler des accusations gratuites serait peu raisonnable, voire ridicule.

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Il avoue que des systèmes informatiques russes, notamment le site de la présidence russe, subissent quotidiennement des cyberattaques. Ces derniers temps, leur nombre a considérablement augmenté, selon Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie.

« Nous n'allons pas faire comme tous ceux qui ont recours à des accusations infondées et peu raisonnables », a affirmé M. Peskov répondant à la question de savoir comment la Russie allait affronter cette menace, quel pays se cachait derrière toutes ces cyberattaques et si les moyens de défense avaient été mis à jour.

De même, M. Peskov a déclaré que ce problème n'avait rien de nouveau et que les systèmes informatiques russes avaient toujours été la cible de nombreuses cyberattaques.

« Bien sûr, nos départements de la sécurité font tout le nécessaire pour assurer la cyber-sécurité de nos systèmes informatiques », a ajouté M. Peskov.

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Mais c'est surtout le site présidentiel qui attire la majorité des hackers. Selon M. Peskov, on peut certains jours constater plusieurs milliers de tentatives de piratage du site de la présidence ayant pour but d'en prendre le contrôle ou de le désactiver. Comme le souligne M. Peskov, l'année dernière, le site présidentiel a subi des cyberattaques si violentes en termes de fréquence et d'intensité qu'elles ne pouvaient pas venir d'un seul hacker et même d'un groupe organisé. Il s'agissait certainement d'attaques par déni de service (DDoS). Il est évident que ce ne sont pas des personnes physiques qui en étaient les organisateurs.

Une enquête menée par les organismes compétents nous montre clairement des directions nous emmenant vers des pays européens, aux États-Unis, au Canada, en Chine ou en Inde.

Pourtant, comme le fait remarquer M. Peskov, Moscou n'a jamais accusé ces pays.

Pour rappel: en octobre, les services spéciaux américains ont ouvertement accusé Moscou de tenter d'influencer le cours des élections, reconnaissant néanmoins que les hackers n'étaient pas parvenus à accéder aux systèmes électoraux américains. Par la suite, la Maison Blanche a reconnu ne pas avoir détecté d'attaques de hackers le jour de l'élection.

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