Selon le site égyptien al-Bawaba news, qui cite une source au sein du ministère de l'Aviation égyptien, la France cherche à fuir ses responsabilités en avançant la thèse selon laquelle le vol MS804 se serait abîmé en Méditerranée à cause d'un iPhone qui aurait surchauffé dans le cockpit.
« Cela ressemble à une tentative de nier l'hypothèse d'une bombe placée à bord de l'avion à l'aéroport de Charles-de-Gaulles, en France, d'où l'appareil a décollé », estime la source.
« Les déclarations de ce type visent à rejeter toute responsabilité pour le crash. Compte tenu du fait qu'il s'agit d'un Airbus et que le pays de son dernier décollage est la France, la responsabilité incombera à Paris et conformément au droit international, les compensations seront doublées », poursuit-elle.
L'interlocuteur du média égyptien pointe du doigt le fait que « l'explosion d'une batterie d'un portable est incapable de déboucher sur une catastrophe aérienne aussi facilement ». L'aménagement intérieur de l'avion, y compris les sièges, le tapis et les meubles, est fabriqué à partir des matériaux ininflammables, un embrasement aussi rapide étant donc impossible.
En décembre, le Caire a annoncé avoir retrouvé des traces d'explosif sur les dépouilles de victimes. Une preuve, selon les autorités égyptiennes, qu'il s'agit d'un attentat.
Le vol MS804 reliant Paris au Caire s'est abîmé le 19 mai entre la Crète et la côte septentrionale de l'Égypte après avoir soudainement disparu des écrans radar pour des raisons encore indéterminées, tuant les 66 personnes à bord, dont 40 Égyptiens et 15 Français.
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