Le journal indique que les experts ont pu tirer cette conclusion après avoir minutieusement étudié les données des caméras de surveillance de l'aéroport, enregistrées au moment où l'avion se trouvait encore au sol au poste d'embarquement.
« Tous ces objets étaient posés sur le coin droit du tableau de bord, à la place du copilote, près d'une des vitres du cockpit. A l'endroit exact d'où sont partis les premiers messages d'alerte envoyés automatiquement par le système Acars de l'appareil. Ils signalaient des avaries sur les vitres latérales droites », précise le Parisien.
Ainsi, les enquêteurs n'excluent pas la possibilité que tous ces appareils électroniques, alimentés par des batteries au lithium à la stabilité controversée, aient pu se réchauffer considérablement au cours du vol. Cependant, il ne s'agit pour le moment que d'une hypothèse plausible, le lien direct entre les appareils et le crash n'étant pas encore établi définitivement.
Le 15 décembre, la commission d'enquête égyptienne avait affirmé avoir retrouvé des traces d'explosifs sur des dépouilles de victimes.
Si Le Caire a toujours mis en avant la version d'un attentat, les enquêteurs français privilégient la thèse d'un incident technique.
Une des deux boîtes noires retrouvées a révélé que des alertes signalant de la fumée à bord s'étaient déclenchées avant le crash.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »