« Nous avons décidé de participer aux négociations parce que la Russie s'est portée garante », indique à Sputnik Ferid Sedun, homme politique kurde. « La Russie est capable d'influencer le gouvernement syrien. »
L'objectif de cette rencontre, explique M. Sedun, est d'obtenir une avancée sur la question de fédéralisation et de préparer le terrain pour les négociations ultérieures avec la participation des représentants du Parti de l'union démocratique (PYD), principal parti kurde en Syrie, et le Conseil national kurde, organisation politique opposée à Bachar-al-Assad.
« Les autorités syriennes se disent opposées à la perspective d'accorder au peuple kurde certains droits », poursuit-il. « Pourtant, la Russie leur dit "Formulez vos souhaits et nous en discuterons avec le gouvernement syrien. Si Damas vous propose l'autonomie, acceptez-la. Dans les conditions actuelles, le statut d'autonomie est une bonne possibilité." »
Selon M. Sedun, la résolution du problème kurde « allégera la charge qui pèse sur le gouvernement syrien. De ce fait, la Russie cherche à trouver une solution à cette question. »
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