Composé de 115 articles, le texte prévoit le fonctionnement de la région de Rojava en tant que partie composante de l'État syrien et précise que ses décisions doivent être reconnues par Damas. Le document est basé sur le principe de la laïcité et du plurilinguisme : le kurde, l'arabe et l'assyrien doivent être reconnus comme langues d'enseignement alors que « chacun sera libre de parler sa langue maternelle ».
« Les travaux de préparation du projet de constitution sont menés en Suisse par un groupe d'experts », explique à Sputnik Müslim Mihemed, président du Conseil national des Kurdes syriens, qui ajoute que le document sera officiellement rendu public après son approbation par le congrès du Conseil.
« Nous envisageons d'abord de le présenter au peuple syrien, puis au public de Russie, d'Europe et du monde entier », poursuit-il.
« Nous sommes persuadés que la situation en Syrie pourra se normaliser uniquement après la mise en place du système fédéral. Seule une organisation de ce type permettra de mettre fin à la guerre civile et aux morts en Syrie », estime-t-il.
Et il conclut en ajoutant que « grâce à la fédéralisation, les peuples syriens pourront vivre ainsi qu'ils le veulent, dans la culture qui leur est proche ».
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