« Les quelques semaines de vie qui restent à l'actuel gouvernement ne l'autorisent pas à brader une parcelle du territoire national », estime la présidente du FN Marine Le Pen.
Anne Tagand, inspectrice de l'administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) contactée par Sputnik, explique que les modalités et les détails pratique de l'éventuelle cogestion « ne sont pas vraiment connues ».
« Par contre, on peut évoquer des grandes thématiques que cet accord de cogestion prévoit pour l'île de Tromelin. La souveraineté n'est pas remise en cause (…). L'accord est très clair sur les thématiques abordées. On travaillera sur quatre domaines: environnement, pêche, météorologie, archéologie », raconte l'interlocutrice de l'agence.
Pour sa part, le rédacteur en chef de la revue Market Arnaud Dotézac estime que la France « s'inquiète de voir arriver les armadas de pêcheurs japonais et chinois si on délivre un droit autonome a l'Île Maurice de donner ces permis de pêche ».
« Dans l'accord dit de cogestion il est bien dit que la souveraineté est mise à l'écart, laissée de côté. On ne dit pas qu'elle est reconnue à la France, ni à l'Île Maurice. Les questions de la surveillance militaire sont également laissées a l'écart, sachant que l'Île Maurice n'a pas de flotte pour ce faire », indique M. Dotézac.
Couvrant près de 280 000 km carrés de domaine maritime, l'île de Tromelin contribue à faire de la France la deuxième puissance maritime mondiale derrière les États-Unis. Le projet de loi en question souligne bien qu'il « ne saurait être question », avec cet accord « de cogestions sectorielles et géographiquement circonscrites », « que la France renonce à la souveraineté sur Tromelin ».
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